Plafond tendu ou suspendu : la panacée ?

Camoufler un plafond endommagé, laid ou fissuré, mieux isoler une habitation, cacher les installations électriques, les vertus des faux plafonds sont innombrables.
Le plafond suspendu est plus couramment utilisé dans les bureaux et le tertiaire, ou en rénovation. Le plafond tendu, quant à lui, est plus fin et esthétique. Il peut
s’installer dans n’importe quelle pièce et offre des finitions plus esthétiques que le plafond suspendu. Cependant, sa pose est plus délicate. En tout état de cause, les
deux permettent de varier les lumières et s’installent sur n’importe quelle structure porteuse.

Le plafond tendu :la touche esthétique

Le plafond tendu a les mêmes avantages que le plafond suspendu en termes de camouflage de plafonds fatigués, d’isolation thermique et acoustique, et de diminution de hauteur d’une pièce. En plus, son intégration est très esthétique dans les décors modernes et contemporains. Il résiste à l’humidité, il convient au salon comme à la cuisine ou à la salle de bains. En outre, il existe dans diverses finitions : mates, satinées, laquées, décorées. En revanche, décidez-vous et évitez une couleur dont vous vous lasserez : le plafond tendu ne se repeint pas. Qui est ce plafond tendu ? C’est une toile thermoplastique (en clair, du PVC le plus souvent) appelée velum, qui peut s’étirer. Elle résiste au feu et peut combattre sur demande acariens, bactéries et champignons. Elle est fixée à des rails ou à des profilés posés sur le pourtour de la structure. En revanche, contrairement à un plafond suspendu, il ne peut être  posé par un profane : il doit être fait sur-mesure par un professionnel.
Deux procédés sont envisageables. Lorsqu’un plafond tendu est monté à chaud, une source de chaleur tend la toile et lui donne un aspect lisse et plat sur toute la surface. Cependant, certains artisans posent désormais à froid. L’installation est rapide, une fois que les cotes sont exactement reportées et que le plafond et les soudures sont usinées.
Gérard Gaïa, responsable de l’agence de Paris de la marque Barrisol, compte une journée pour poser 30 à 40 mètres carrés. L’entretien de ce plafond est minimal : déposez du produit à vitres, laissez poser quelques minutes et lessivez avec une éponge humide. Si votre plafond a un fini brillant, vous pouvez le lisser à la peau de chamois.

Un plafond idéal ? Reste le prix : il représente un investissement élevé, ce qui le réserve aux plafonds très endommagés nécessitant une rénovation importante, en pratique.
Gérard Gaïa dénombre 60 € hors taxe par mètre carré de plafond lisse visible posé, et 70 € pour un plafond lisse invisible posé. Le prix dépend du périmètre du profil, du nombre d’angles de la pièce et du nombre de mètres carrés de toile. Et pour poser des lumières ? Gérard Gaïa conseille n’importe quelle lampe, rail, spot, lustre, tant que le support est prévu en amont. Le plafond est 30 cm au-dessus de la toile. Aussi, il convient de mettre un support dans l’espace vide, afin de poser la lampe. Vous êtes las de votre ancien spot : vous pouvez en installer un autre, tant qu’il a le même diamètre pour convenir au trou déjà percé.