Samedi, 24 mai, 2014
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Parquet mon sol nature

Vieilli, blanchi, teinté, huilé, en chêne massif ou bois exotique, le parquet s’exprime sous tous les aspects, offrant ainsi de nouvelles possibilités de décoration, classiques, contemporaines, design ou vintage. Le point sur ce  revêtement authentique chaleureusement noueux. Catherine DENIS

Facile d’entretien, parfaitement sain, le parquet bois possède bien des atouts. Opter pour ce matériau, c’est évidemment décrocher l’assurance d’une ambiance chaleureuse, d’un décor unique. La multitude d’essences de bois et  de poses permet de créer diverses ambiances qui s’harmoniseront avec votre style et vos éléments de décoration. Multiple, varié, coloré, le parquet crée une atmosphère qui s’adapte à votre personnalité : classique,  contemporaine, moderne, exotique… Sans oublier que le parquet, de garantie pluri-décennale, se patine et s’embellit avec le temps. Suit la grande question de la variété du bois qui vous fera flasher. L’essence que vous  référerez apportera la teinte dominante de votre pièce. Et là, vous avez l’embarras du choix. Enfin, sachez qu’en fonction des allées et venues de la pièce qui accueillera votre parquet, vous devrez sélectionner un bois plus ou moins dur.
Et pour le style ? Peindre son parquet, l’associer avec d’autres matériaux, créer des motifs : il existe plusieurs moyens de modifier son apparence.

On le pose partout
En effet, la pose d’un parquet ne nécessite qu’une contrainte : que le support soit plan, sec et solide. Cela peut tout aussi bien être une chape qu’un carrelage ou un ancien parquet. Le parquet massif impose la pose d’une sous-couche mais le contrecollé pourra recouvrir directement l’ancien revêtement pour peu que celui-ci soit sec et totalement stable. Évitez la moquette -surtout si elle est épaisse- pour limiter les risques de remontées d’humidité et remplacez la par une sous-couche. Il faudra tout de même être attentif à l’épaisseur finale de l’ouvrage et employer un parquet relativement peu épais (10 mm) pour ne pas gêner l’ouverture des portes. Attention, une lame de parquet de faible épaisseur implique une largeur limitée. Au-delà, vous risquez d’être confronté à un problème d’équilibre. Or, les parquets contemporains qui sont actuellement  »tendance » sont des monolames qui affichent pour  la plupart des largeurs entre 140 et 180 mm.
Du L au XXL…
Depuis une dizaine d’années, les lames étroites des intérieurs de nos grands-parents on été remplacées par des lames larges puis, plus récemment, extra-larges et, tout dernièrement, par un mélange de largeurs, ce qui implique un très bon poseur pour éviter l’abus de chutes. On parle de lame large au-dessus de 125 mm, mais il n’y a pas vraiment de norme en la matière. Grosso modo, on distingue trois catégories : de 125 à 140 mm, de 160 à 190 mm et de 200 à 300 mm. Sur demande, vous pourrez trouver des lames encore plus larges chez certains fabricants qui peuvent atteindre des longueurs de 2 à 4 mètres pour une largeur de 200 à 395 mm et une épaisseur de 20 mm.  Pacific Parquets fournit également des parquets massifs pouvant atteindre les 350 mm de large et les 5 m de long. A priori, ce qui constitue la particularité d’un parquet monolame, c’est l’association de plusieurs longueurs dans la même largeur. Il se pose souvent « à l’anglaise », c’est-à-dire en alternant les lames de parquets de longueurs différentes en pose droite sans réalisation de motifs. Ce type de pose accentue la notion d’espace.
Massif ou contrecollé ? Le parquet massif est constitué d’une  seule et même couche de bois épaisse. Ce parquet traditionnel a été détrôné ces dernières années par le contrecollé qui offre plus de possibilités de pose (clouée, collée et le plus souvent flottante) et ne nécessite plus d’être poncé et verni puisque les finitions sont déjà réalisées en usine. Le parquet contrecollé comporte trois couches :
• Le parement, visible, en bois noble (2,5 mm d’épaisseur minimum pour mériter l’appellation parquet), sur lequel on marche et qui reçoit la finition : aspect nature, brossé, mat, cérusé, huilé…
• L’âme centrale, soit un panneau de fibres haute densité HDF pour les systèmes  à clic, soit en contreplaqué pour les lames à languettes.
• Le contrebalancement composé d’une couche de bois moins noble qui permet d’équilibrer la lame. Cette troisième couche assure la stabilité de l’ensemble et permet  notamment l’utilisation de lames extralarges de 200 à 240 mm. Avec du parquet massif, cette stabilité est remise en cause. En effet, plus la lame est large, plus le bois à tendance à bouger, notamment dans nos habitations modernes qui subissent des écarts de température.
Cloué, collé ou flottant ? 
• La pose clouée est la plus traditionnelle : les lames, plus épaisses que  celles d’un parquet flottant, sont clouées sur des lambourdes vissées au sol. Cette méthode est encore très utilisée pour les parquets massifs.
• La pose collée convient à tous les types  de parquet et à tous les sols. Attention, si la surface n’est pas lisse, enduisez-la au préalable d’un produit de ragréage. Le choix de la colle dépend du support et de l’environnement : colle à solvant pour parquet verni, colle polyuréthane pour milieu humide.
• Quant à la méthode flottante, c’est la solution la plus facile et la plus courante. Les lames sont « fixées » ou  »clipsées » entre elles et posées directement sur le sol ou sur une matière isolante (liège, mousse…) thermique ou acoustique.
Le bois, chaleureux par essence 
Deux principaux groupes d’essence sont utilisés pour fabriquer du parquet : les bois européens (pin, chêne, frêne, châtaignier) et les bois exotiques (wengé, ipé, merbau, doussié…). Solide et stable, le chêne représente près de la moitié de la production totale française. Il est suivi par les bois exotiques, aux teintes plus sombres, et par le hêtre, en perte de vitesse. Il faut aussi désormais compter sur le bambou, plus écolo et hydro-résistant. La tendance est au parquet « vieilli ». Mais, lorsqu’il s’agit de parquets récupérés, ils sont souvent chers et se font rares. Cependant, les fabricants sont de plus en plus nombreux à proposer des gammes de parquets vieillis artificiellement, donc neufs et d’un meilleur rapport qualité/prix. Si on souhaite un revêtement durable, on peut également ajouter un cachet tout en apportant une valeur supplémentaire à son logement. De fait, non seulement le parquet vieilli a la cote, mais les clients recherchent maintenant des bois noueux, voire du bois ouvert pour que le parquet ressemble véritablement à un parquet vieux de 200 ans. Concernant les finitions, les principaux fabricants ont mis au point des procédés de vernissage à la fois techniques, esthétiques et écologiques pour offrir une meilleure résistance du parquet aux rayures et à l’abrasion, en faciliter l’entretien, valoriser les teintes et les veines du bois et ils n’en finissent pas de jouer la carte de l’innovation et de la tendance déco.
Motif : le style ! 
Selon le style que vous souhaitez, vous pourrez choisir entre différentes poses :
• La pose à l’anglaise est le motif le plus demandé. C’est  un parquet dont les travées sont toutes parallèles et, selon la disposition des joints en bout de lames, on distingue les poses : - À coupes perdues : les frises sont de longueurs différentes et sont alternées en ordre dispersé. Les joints en bout de lames sont décalés irrégulièrement. En résumé, les lames sont simplement disposées bout à bout et les joints sont décalés de 15 cm d’une rangée sur l’autre. - À coupe de pierres : les frises sont de longueur moyenne et alternent toutes les deux travées. Les joints sont alignés entre les deux lames. Ils sont tous deux très faciles à poser, en pose collée ou flottante, et ont très peu de chutes (de 0 à 1,5 %).
• Le point de Hongrie propose des lames de même longueur assemblées en chevrons. Les bouts sont coupés d’onglet en général à 45° de façon à ce que les travées forment entre elles des angles droits. Les frises forment des zigzags et donnent au parquet l’effet d’avoir deux teintes. Il existe aussi le point de Hongrie « retourné » ou en « épi ». Facile à installer, il donne 5 % de chutes en pose collée ou flottante.
• À bâtons rompus, ce qui signifie que toutes les lames sont rectangulaires et de même longueur. Les frises sont assemblées en chevrons. Les lames posées forment une ligne brisée. Ce motif vous permet des décors originaux. Cette pose, en version collée ou flottante, est facile et donne 5 % de chutes.
• La pose en échelle, comme son nom l’indique, forme le dessin d’une échelle.
• Avec le pont de bateau, le parquet utilisé est souvent d’essence exotique. Ce sont de grandes lames avec un joint noir contrastant sur la longueur qui apporte une étanchéité parfaite.

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