Jeudi, 6 novembre, 2014
Bon plan / Shopping
Accueil > RÉNOVATION > Murs, sols Le revêtement donne le ton !

Murs, sols Le revêtement donne le ton !

Peinture, carrelage, béton, lambris, pierres apparentes, résine… à chaque style correspond un revêtement mural et, inversement, chaque revêtement crée un style, une ambiance. Quelques nouveautés parmi tant d’autres… Corine ALLOUCH

Si le carrelage et la peinture, valeurs sûres s’il en est, se fondent à tous les décors, des plus classiques aux plus avant-gardistes en passant par les plus sophistiqués, le papier peint reprend du galon pour une ambiance « vintage », le béton persiste et signe pour un style design, les  pierres et poutres apparentes créent une ambiance « campagne » dans un  décor idoine ou jouent les trouble fêtes dans un décor très contemporain. Ajoutez à cela que la couleur met

Pièce à vivre :tout est dans la nuance
Classique, vintage, contemporaine ou design, la pièce à vivre est celle que l’on remarque en premier. C’est elle qui donne le ton à toute la maison. Autant ne pas la rater ! Pour lui donner une ambiance vintage, gardez à l’esprit que le charme de l’ancien n’est pas réservé aux demeures rustiques : des briquettes rouges apportent un cachet industriel très tendance et la brique blanche s’accorde aux intérieurs les plus modernes à condition de ne pas en abuser. Mieux vaut, pour ne pas trop alourdir la pièce, ne recouvrir qu’un ou deux murs. À cet effet, les plaquettes de parement en pierre reconstituée imitent à merveille l’aspect des vraies pierres d’autrefois, coûtent moins cher et se posent beaucoup plus simplement, à la manière d’un carrelage. Autres solutions : les peintures traditionnelles à la chaux, à l’argile ou à la caséine ainsi que les crépis ou les enduits. Leur naturel, leur authenticité, séduisent les écolos, les amoureux de la tradition comme les fashion addicts les plus pointus. Les fabricants ont suivi cette tendance pour proposer nombre de peintures à effets et d’enduits décoratifs presque aussi faciles à mettre en oeuvre qu’une peinture classique, dotant ainsi vos murs d’un vrai caractère « à l’ancienne »… sans toutefois vous imposer la contrainte des techniques d’antan ! son grain de sel sur tous les matériaux et vous ne savez plus à quel revêtement vous vouer. Pour vous aider à y voir plus clair, petite visite guidée, pièce par pièce.
Les enduits ou crépis ont aussi l’avantage de masquer trous et fissures et de valoriser des murs très abîmés sans passer des heures à préparer le support ! Pour jouer avec les textures, équipez vous selon l’effet recherché d’un rouleau relief ou d’une taloche, spatule, truelle, lame à enduire ou balayette. Le mur doit être propre, homogène et uniformément blanc avant application : grattez et brossez soigneusement, lavez, rincez, laissez sécher. Sur les anciennes peintures brillantes ou satinées, poncez pour casser le brillant avant de lessiver.

Et pourquoi pas de la peinture au sol ?
Pour offrir un nouvel effet à votre parquet, peignez-le ! Mais, avant de vous lancer, lessivez-le puis poncez-le sur toute sa surface pour favoriser l’accrochage. Aspirez ensuite soigneusement pour ne pas peindre la poussière et créer des aspérités. Choisissez des peintures « Spécial sols » : elles sont plus résistantes et ne demandent pas à être vernies. Ensuite, travaillez au rouleau. Il est également possible de peindre un carrelage, même si c’est un peu plus délicat et souvent moins résistant. Il faut lessiver, dégraisser et poncer puis enlever la poussière, sécher et appliquer ensuite la peinture. Par sécurité, faites d’abord un essai dans un coin pour vérifier que la peinture accroche.
Après séchage et application d’une base d’accrochage pour certains produits, vous passez votre enduit à la taloche sur une épaisseur d’un à deux millimètres en commençant par le haut du mur. Puis, sans attendre, vous laissez parler votre créativité pour réaliser des effets : en traçant des arcs de cercle par mouvements réguliers et légers à la balayette ; en exerçant des pressions plus ou moins fortes à la taloche, à la spatule ou à la truelle pour créer des reliefs plus ou moins prononcés… Ou en passant simplement sur le mur un rouleau relief puis en écrasant légèrement la surface avec une lame à enduire humidifiée.  Pour un aspect vieilli, vous pouvez aussi appliquer deux couches de peinture de couleurs différentes, puis poncer après séchage à la paille de fer de manière à faire apparaître la première couche par endroits. Pour un aspect lissé, appliquez une première couche de blanc au  rouleau, puis une couche fine de couleur à l’aide d’un spalter à lisser.


Cuisine : on ose tous les matériaux
Véritable laboratoire culinaire ou pièce  »cancans » dans laquelle tout le monde se retrouve, la cuisine représente souvent le coeur de la maison pour ses habitants. High-tech ou plus traditionnelle, cette pièce, compte tenu de  sa fonction, justifie qu’on y tente de ouveaux matériaux. Après avoir conquis le sol des bâtiments publics ou les parkings, la résine fait son apparition dans l’habitat privé. Brillant ou mat, ce matériau est à la fois confortable  et d’une haute résistance. Produit chimique dérivé du pétrole, la résine ne peut être posée que par un professionnel. Délicate à manier, toxique quand elle est liquide, elle est aussi extrêmement difficile à étaler pour un novice. Avec elle, les décors les plus fous sont possibles : éventail infini de coloris et possibilité d’obtenir des effets de nuage ou encore d’incruster de petits éléments comme des paillettes pour personnaliser encore davantage votre sol. Matériau traditionnellement employé pour la couverture des maisons, l’ardoise s’invite à l’intérieur et fait office de revêtement mural ou de sol à la fois naturel et design. Résistante, isolante et antidérapante, elle peut être naturelle pour un aspect rustique et irrégulier, ou polie, avec des allures de terre cuite émaillée. Contrairement aux idées reçues, l’ardoise existe en différents coloris (noir, gris bleu, prune, vert clair ou foncé, multicolore…). Facile à entretenir, elle convient à toutes les pièces y compris la cuisine et se pose comme du carrelage.
Au sol toujours, le carrelage peut arborer des allures de parquet ancien. Parfaites répliques des boiseries qui habillaient autrefois les sols des plus grandes demeures, leur effet est d’autant plus bluffant que ces carreaux se présentent sous forme de lattes individuelles comme leurs modèles, ce qui permet un grand nombre d’appareillages traditionnels : en mosaïque, à damiers, en échelle, en coupe de pierre, en escalier, etc. Inversement, les sols stratifiés imitent à s’y méprendre céramiques et pierres naturelles. Chaleureux et rassurants, ils ont subi différents traitements afin de garantir une haute résistante à la lumière, au soleil, à l’humidité, aux chocs et même aux brûlures de cigarette. Faciles à entretenir, ces lames, à poser alignées ou en quinconce, ont aussi pour avantage de s’ajuster parfaitement, empêchant la saleté et les liquides de s’immiscer entre (et sous) les planches.Un atout en cuisine !

Salle de bains : on crée son ambiance !
Pour avoir l’impression de vous prélasser dans la salle de bains de « grand maman » équipée bien évidemment de tout le confort moderne, réitérez le choix qu’elle a fait en son temps : carrelage et peinture. Pour une ambiance début de siècle, privilégiez le carrelage en faïence claire (blanc, crème, ivoire…) que vous pouvez réveiller de tomettes au sol, déclinées dans des nuances très variées en fonction de leur région : rouges ou noires, dans le nord de la France, ocres dans le sud. Pour davantage de solidité, optez pour des tomettes en grès, plus solides, mais moins variées dans leurs tonalités. Pour une ambiance sixties, carrelage, peinture et papiers peints : vous avez le choix pourvu que les couleurs soient vives et acidulées, et les formes rondes. Les peintures « spéciales salle de bains » sont prévues pour résister à l’humidité, au lavage et aux moisissures. Même si les spécialistes recommandent l’utilisation de peinture glycérophtalique, mieux vaut l’oublier au profit de peintures acryliques, moins nocives. Les peintures à effet brillant permettent d’effacer des projections d’un coup d’éponge. La  peinture satinée s’adapte à tous les espaces. La peinture mate est idéale pour les surfaces imparfaites mais durera moins dans le temps. Pour une salle de bains contemporaine,  l’épure est de rigueur : une peinture et/ou un carrelage blanc avec un apport de gris ou de taupe, et la transparence du verre seront du meilleur effet. Pour une ambiance ethnique, le brun et les écrus sont idéaux. Choisissez alors du bois ou un carrelage à effets.


 

 

 

 

 

 

 

 

Chambre à coucher : à chacun la sienne
Pièce intime par excellence, la chambre à coucher doit être à la fois chaleureuse, conviviale et fonctionnelle. Côté revêtements  muraux, vous avez le choix entre la peinture, le papier peint, le lambris, les pierres de parement. Au sol, parquet, moquette ou fibre végétale sont à choisir selon l’ambiance que vous souhaitez donner à cette pièce, votre budget et vos préférences de  »toucher » si vous y marchez pieds nus. Tombée longtemps en disgrâce, la moquette, désormais souvent traitée  »anti-acariens », renaît de ses cendres. Outre son esthétique et son rendu, le choix d’une moquette dépend beaucoup du trafic et du mode de vie : la classification T-ICCO est destinée à vous aider lors du choix d’un tapis ou d’une moquette en les classant par degré de résistance : de T2 pour un usage léger (chambre) à T6 pour un usage intensif (lieux publics). Par ailleurs, une classification Confort numérotée de 1, pour la plus faible, à 5, pour un confort de luxe, a également été mise au point. Pour une chambre, privilégiez les moquettes velours. Leur surface douce et uniforme permet de marcher pieds nus en toute sécurité, un atout, en particulier pour les chambres d’enfants.

Le parquet, quant à lui, reste un classique, valable pour tous les styles de chambre. Cher mais pérenne si vous le choisissez en massif, il sera beaucoup plus abordable mais avec une durée de vie moindre si vous le préférez « flottant » pour une chambre d’enfant. Les fibres végétales sont elles aussi tout à fait indiquées pour les chambres. C’est le cas du sisal, un peu moins du jonc de mer, plus rêche sous les pieds et difficile d’entretien. La fibre de coco est intéressante notamment parce qu’elle est antibactérienne. Le type de revêtement mural dépend avant tout de la surface de la pièce. Si la chambre est petite, on évitera tous les revêtements trop « présents » tels que les pierres de parement, le bois, le papier peint imprimé… au profit d’une peinture simple et mate plutôt claire voire pastel. Si la pièce est grande, on peut s’amuser sur un mur et conserver la sobriété des autres pour jouer les contrastes. Pour les chambres d’enfants, la peinture a l’avantage d’être lessivable, ce qui est aussi le cas de nombreux papiers peints. Mieux vaut là encore rester relativement sobre car, l’enfant grandissant, les motifs princesse ou super héros passent beaucoup moins bien. On peut en revanche jouer sur la couleur et, pourquoi pas, leur laisser un mur libre pour exprimer leur imagination ?

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*


9 − = 5

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML :

bottom banner