Vendredi, 17 janvier, 2014
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LE VINTAGE – Un peu Beaucoup Passionnement

Que ce soit pour personnaliser notre lieu de vie, pour retrouver des pièces de mobilier qui faisaient partie du quotidien de notre enfance ou par amour des belles choses, le vintage répond à tout. Pas étonnant qu’Internet s’empare du phénomène et que les marques rééditent leurs pièces d’origine… Tiffany BELMONT

Le vintage, qu’est-ce que c’est ? Pour Carole Dartout, gérante du site cosydeco.com, c’est la réédition d’objets anciens qui rappellent les maisons où nous avons grandi :

« Le vintage est un retour aux sources qui correspond à un besoin actuel : la sécurité. Le vintage me semble indispensable pour créer une maison à l’ambiance chaleureuse. », affirme-t-elle. Le besoin de qualité arrive aussi en tête de classement.  »Les lampes des années 70 et 80 ont une belle qualité de fabrication. », affirme Yannick Le Joubioux, dirigeant de la boutique 110 Volts à Montpellier.

Par ailleurs, chacun recherche une pièce originale. Julien Chamoux, fondateur de la boutique Chez Cax, distingue la pièce d’époque de la réédition : « Une réédition date d’aujourd’hui.

De plus en plus souvent, ce sont des pièces luxueuses rééditées à l’étranger, où les problèmes de droit ne se posent pas. » Il distingue également le cas de certaines marques, qui rééditent leurs modèles anciens pour surfer sur la vague du rétro. Troisième cas de figure, les modèles qui n’ont jamais cessé d’être produits au fil des décennies. En tout état de cause, les rééditions ne doivent pas être vendues au même prix que des originaux. Traitez-les au cas par cas, mandatez un expert en arts décoratifs du XXème siècle. Dans le doute, achetez à un professionnel : il délivrera une facture mentionnant la nature du meuble. Mais Internet prend une place prépondérante dans la distribution de meubles vintage. Les périodes les plus rééditées, en tous les cas, sont les années 50, 60 et 70.15.

DANS QUELLES PIÈCES ? Selon Carole Dartout, c’est la cuisine qui se prête le plus au vintage, car elle est devenue le lieu de vie personnalisé de la maison. À l’inverse, la chambre reste très sobre, classique et reposante. La cuisine se prête davantage aux ambiances fifties marquées. Ainsi, vous la doterez d’horloges, d’affiches de publicité, de plaques murales émaillées.

Dans le salon, à l’inverse, vous verrez des enceintes vintage, des tabourets, du mobilier des années 50, des tables basses avec un plateau en bois et des pieds en métal ou encore du Formica.

Dans la salle de bains, vous retrouverez quelques miroirs en nickel, des plaques murales déco, des petites poubelles, des porte-brosse à WC. Vous pourrez également disposer des appliques rétro dans vos pièces de vie. Où acheter du vintage ? Le vintage peut se trouver partout, de la brocante à Internet en passant par les annonces de particuliers. Cependant, peu à peu, la Toile supplante les vide-greniers et les dépôts-ventes. Les professionnels du vintage ont désormais des galeries en France et participent régulièrement à des salons, dont le celui du Vintage, qui s’est déroulé en juin 2013 à Paris. Julien Chamoux constate une croissance des ventes d’objets vintage sur Le Bon Coin et eBay, soit des sites très généralistes : « Les vide-greniers et bric-à-brac sont devenus des magasins d’occasion, » assure-t-il, « les professionnels se mettent à chiner sur Internet comme tout un chacun. » Pourtant, certains particuliers souhaitent encore recourir aux services d’un professionnel. Comment ne pas se faire avoir ? Yannick Le Joubioux vous conseille de vous adresser à un professionnel, d’acquérir un oeil averti en chinant régulièrement aux Puces, pour évaluer la patine, la technique de fabrication, la qualité et le style du meuble. Il vous invite également à vous cultiver en consultant les sites Internet spécialisés dans le design, les magazines, et les documentations sur les luminaires et le mobilier. Julien Chamoux relève toutefois un phénomène depuis quelques années : les copies italiennes et asiatiques. Les fabricants ont réagi : « Ils ont mis en place des signatures pour se prémunir de ce risque. Cependant, les signatures n’existaient pas dans les années 60 car le problème ne se posait pas », affirme le connaisseur.

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