En cette période, un seul mot d’ordre : É.C.O.N.O.M.I.S.E.R ! Et, pour cela, tous les moyens sont bons ! Tour d’horizon, du prestataire d’électricité le mieux placé aux différentes possibilités de défiscaliser.
Isolation performante, chauffage sous contrôle, éclairage basse consommation, ventilation efficace, gestion de l’eau maîtrisée… Autant de paramètres qui comptent lorsqu’on fait les comptes. Le point. Corine ALLOUCH
Toiture : on mise sur la qualité
L’isolation des toitures est sans doute la première étape à réaliser car le potentiel d’économie d’énergie y est important. En effet, l’air chaud, plus léger, s’élève naturellement et vient en grande partie se loger sous les toits. Sur les toitures traditionnelles, la mise en oeuvre et la pose d’isolants ne présentent pas de réelles difficultés. En revanche, dans le cas où les combles seraient habités, la toiture est percée de nombreux éléments qui nécessitent un traitement généralement plus complexe et un savoir-faire spécifique. Pour une garantie de performance et de qualité, n’investissez que dans des produits certifiés. Pour les isolants, choisissez la certification ACERMI et, pour les produits d’isolation, les normes réglementaires sont NF et CSTBat.
Façade : rénovation ou construction ?
Pour éviter les déperditions de chaleur, il est nécessaire d’isoler ses murs de façon thermique à laquelle on peut ajouter, pour plus de confort, l’isolation phonique afin d’éviter que les bruits entrent ou sortent de l’habitation. Les façades à isoler sont prioritairement celles situées au nord ainsi que les façades ouest, qui sont les plus exposées à la pluie. Lors de la construction d’une maison, privilégiez des matériaux déjà isolants tels l’ossature bois, les briques mono-mur ou le béton cellulaire. Ces derniers présentent de nombreux avantages et notamment une forte inertie qui apporte un meilleur confort. Ces murs à isolation répartie intègrent dans un même matériau la maçonnerie porteuse, l’isolation et la contre-cloison. Ils représentent une résistance thermique presque 10 fois supérieure à celle du parpaing.
En cas de rénovation, deux possibilités : isoler de l’intérieur ou de l’extérieur. Si votre façade est particulièrement humide, il est conseillé d’utiliser un isolant qui conserve toutes ses propriétés y compris en milieu humide. Au choix : un isolant synthétique comme le polystyrène extrudé ou le polyuréthane ou un isolant minéral comme le verre cellulaire. En matière d’isolation intérieure, les complexes de doublage (les panneaux composites) offrent l’avantage d’une pose effectuée à l’aide d’un seul produit. Ils se composent d’un panneau isolant revêtu d’un parement en plâtre. Ils sont fixés contre le mur par collage ou par vissage sur tasseaux. Sachez enfin qu’en construction neuve comme en rénovation, il est très important que les différents corps de métier se coordonnent pour respecter la continuité thermique et donc ne pas détériorer l’isolation ou la reconstituer et assurer ainsi l’étanchéité à l’air des parois.