Que vous ayez un grand terrain, vous absentiez souvent ou tout simplement n’appréciez pas plus que ça d’arroser, l’arrosage automatique est fait pour vous ! Lou LENKA
Solution pérenne et économique, l’arrosage automatique dit aussi »enterré » vous permet d’arroser sans contrainte -que vous soyez là ou non- au moment de votre choix grâce à une programmation préalable. Il existe un grand nombre de dispositifs d’arrosage enterrés, des plus simples aux plus sophistiqués. Tout dépend du budget que vous avez décidé d’y consacrer. Si l’installation semble assez enfantine, il faut cependant veiller à respecter certaines étapes que voici. Commencez par vérifier votre arrivée d’eau, son débit et sa pression qui doivent être assez puissants pour que votre installation fonctionne de façon optimale. En général, le débit est mentionné dans votre contrat d’abonnement au service des eaux.
L’arrosage automatique permet de réaliser des économies grâce à une meilleure gestion de l’eau. Vous décidez du jour, de la durée et de la fréquence de votre arrosage. Vous pouvez même partir en vacances l’esprit tranquille !
Munissez-vous des bons outils à proximité
Une bêche pour creuser les canaux. Une dame, munie de deux anses ou d’un manche pour tasser le sol ou enfoncer des pavés. Un tournevis, un sécateur et une brouette. Un manchon de raccordement, une pièce cylindrique qui servira à assembler deux tuyaux par exemple. Une combinaison et des gants de protection. Les kits d’arrosage sont entièrement équipés pour vous simplifier la tâche. Vous y trouverez, en général :
• Les tuyaux pour la canalisation. Préférez des tuyaux de 19 mm avec blindage.
• Les colliers de prise de charge qui serviront de dérivateur et de support de fixation des arroseurs.
• Différents types de raccords en T, en L et droits. Pour les arroseurs, vous avez le choix entre les tuyères qui conviennent pour les petites surfaces ou les turbines pour les grandes. Un sélecteur sert de programmateur et contrôle les électrovannes qui commandent électriquement la circulation de l’eau. Un collecteur s’installe entre le boîtier d’électrovannes et l’arrivée d’eau.
Vous êtes prêt à automatiser…
Réalisez un plan d’installation sur papier et définissez les zones d’arrosage pour déterminer l’emplacement des arroseurs. Reliez-les à la tuyauterie. Pour vérifier l’exactitude de ce plan, concrétisez-le au sol avec une bombe de peinture ou des cordons et piquets, c’est le meilleur moyen de vous assurer de sa cohérence et de rectifier éventuellement les erreurs. Passez à la réalisation ! Creusez les tranchées nécessaires à environ 30 cm de profondeur pour bien isoler la tuyauterie du froid. Si, dans le fond, le sol est trop caillouteux, recouvrez le de sable. Placez les tuyaux comme sur votre plan, puis posez les raccords. Pour éviter de vous perdre, numérotez préalablement votre matériel. Installez le programmateur à l’abri de la pluie. Vous n’avez plus qu’à connecter les fils qui commandent les électrovannes au programmateur. Testez votre installation ! Vérifiez l’absence de fuite et réglez la direction des arroseurs. Escamotables, ces derniers sont composés d’un corps et d’une buse qui rentrent dans la terre après arrosage. Les tuyères (arrosage continu en pluie fine en cercle) sont conseillées pour de petites surfaces. Les turbines (arrosage d’une surface importante avec un fort débit) pour de plus grandes. Enterrez les canaux avec la terre que vous aviez mise de côté et replacez vos plaques de gazon. Arrosez abondamment pour que la terre se tasse bien et utilisez la dame pour aplanir votre sol.
Et pourquoi pas un système volant ?
Très simple, le système volant utilise un réseau de tuyaux directement posés sur le sol permettant ainsi l’arrosage classique par aspersion aussi bien qu’à faible pression. Très accessible en termes de prix et facile à installer soi- même, ce procédé est particulièrement bien adapé aux petites surfaces. Mobile, on peut le poser de façon temporaire et le déplacer comme on veut. Ce qui suppose qu’il est doté de beaucoup de tuyaux, de goutteurs et d’arroseurs visibles qui induisent un risque de fuite. Aussi simple que le système dont il dépend, l’arroseur mobile se branche directement sur un tuyau d’arrosage ordinaire. Pratique, il évite d’avoir à tenir manuellement le tuyau. On peut donc le déplacer au gré des besoins de son jardin. Il en existe plusieurs sortes :
• L’arrosoir oscillant et rotatif qui produit un jet d’eau en éventail et en hauteur, parfait pour arroser une parcelle plutôt rectangulaire. Comptez de 40 € à 70 €.
• L’arrosoir multi-surface. Composé de 3 à 10 buses, il s’adapte à toutes les configurations du terrain.
• L’arroseur canon. Avec un angle d’arrosage variant de 25 à 360°, il arrose en saccades. Conseillé pour les grands jardins.