De quelles manières jardiner éco-responsable ?

Apprendre à jardiner éco-responsable ne se fait pas en un jour.

Petites notions incontournables pour jardiner éco-responsable.

Militant pour leur qualité de vie, les Français plébiscitent plus que jamais le jardinage, synonyme de bien-être au quotidien. Selon une étude (Enquête TNS Sofres/Val’hor, 2014) portant sur les jardiniers urbains, près de 4 foyers sur 10 possèdent un espace -jardin, terrasse, balcon, rebord de fenêtre…- pour jardiner et se ressourcer.

Lorsqu’ils ont des jardins, quelle que soit leur surface, beaucoup d’entre eux, amateurs ou plus expérimentés, réfléchissent à un jardinage éco-responsable. Mais, pour se lancer et mettre en place un jardin « durable », la phase de conception est essentielle. Et celle-ci commence par une étape d’observation : l’environnement naturel d’abord, nature du sol, de la terre, relief, exposition, climat, vent…, puis les matériaux naturels ou issus d’anciennes constructions qui pourraient être réutilisés (terre, poutres, ardoises…) et enfin les contraintes liées à la présence humaine comme le voisinage, la circulation…

La seconde étape consiste à valoriser cet environnement naturel et à favoriser la biodiversité. Pour cela, il faut préserver talus, fossés, souches, ruisseaux… favoriser les plantes, légumes et fruits locaux ou ayant un intérêt écologique et éliminer les plantes invasives.

Pour préserver la vie de votre sol, ne le laissez jamais à nu l’hiver, semez des engrais verts. Pensez également à limiter les surfaces imperméables et les opérations de bêchage en l’enrichissant naturellement (amendement organique, minéral) et en le protégeant (paillage), le tout sans produits issus de la chimie de synthèse. Lorsque vous tondez, ne ramassez pas systématiquement toute l’herbe mais laissez-la sur place pour rendre ses minéraux au sol.

Le choix de végétaux qui animent les différents massifs et celui des fruits et légumes qui composent un potager participent à l’application d’une gestion différenciée des espaces. Pour votre jardin, choisissez des espèces et des variétés adaptées au sol en prenant bien en compte leurs besoins spécifiques. De façon générale, les plantes, fruits et légumes s’adaptent à pratiquement toutes les situations, ce qui importe, c’est de mettre la bonne plante ou graine au bon endroit. Quelle que soit leur nature, n’oubliez jamais que ce sont des organismes vivants qui nécessitent attention et respect en toutes circonstances.

Également fondé sur la bonne gestion et l’utilisation des déchets, le principe du jardin durable repose sur l’économie et l’écologie, en limitant la collecte de ces derniers et en optimisant la consommation d’eau. Jardiner « durable » permet également d’apprendre à connaître son jardin en profondeur, de favoriser la biodiversité et d’éviter l’utilisation de produits nocifs pour son propre environnement tels que désherbants et pesticides. Plus un jardin accueille de biodiversité, plus il ressemble à un écosystème naturel donc plus il a la capacité de se défendre contre les aléas climatiques et les ravageurs.

Des règles traditionnelles qui ont du bon sens pour jardiner éco-responsable

À la recherche de solutions alternatives pour jardiner éco-responsable, de nombreux jardiniers, néophytes et amateurs, font désormais le choix des méthodes traditionnelles, voire ancestrales pour certaines. En pratique, pour préserver ce fragile écosystème, quelques règles de base sont à respecter : bien connaître le sol et l’orientation de son jardin, choisir des espèces végétales adaptées, adopter la rotation des cultures, privilégier les associations de plantes compagnes, opter pour un composteur et un collecteur d’eau de pluie…

Plantes compagnes… de bons mariages

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Jardin de Loire®.

De l’observation des jardiniers, mais également de celle des botanistes, a été établi le constat suivant : les plantes s’influencent réciproquement.

Une plante dite « compagne » est une fleur, un légume ou bien encore une aromatique qui va favoriser ou perturber le développement de ses voisines par sa capacité à stimuler leur croissance ou au contraire à l’inhiber, à mettre en fuite certains prédateurs ou bien encore à attirer des auxiliaires.

Concernant l’association légumes-légumes par exemple, la famille la plus réputée en tant que répulsif est celle des alliacées (ail, oignon, ciboulette), dont l’odeur a tendance à éloigner de nombreux parasites. Leur est également attribué le pouvoir de protéger les fraises de la pourriture grise et les tomates etles pommes de terre du mildiou. L’ail et l’oignon agiraient aussi contre la cloque du pêcher et la ciboulette protégeraitles pommiers de la tavelure et des chancres.

Composter : un engrais 100 % naturel

Composter, c’est collecter et traiter une quantité de déchets de jardin et de cuisine. L’engrais produit par le processus naturel de décomposition de la matière organique est appelé compost. Collecter et utiliser le compostage permet de produire soi-même un engrais 100 % naturel pouvant être utilisé pour enrichir les sols du potager et des plantations à moindre coût. Cela va donc apporter une meilleure perméabilité de l’air et de l’eau, une importante réduction de l’effet du gel et un développement racinaire remarquable.

Pailler : plus d’air, moins d’eau

Pailler, c’est protéger, décorer et favoriser le développement de toutes les plantations à l’aide d’un paillis. Quelle que soit la saison, la qualité du sol est essentielle pour des plantations en bonne santé. Ainsi, dans la nature, pour que la terre conserve toute sa fertilité, elle est protégée du soleil, du gel, des fortes pluies… par des feuilles mortes et autres débris végétaux. Au jardin ou sur le balcon, ce rôle est joué par les paillis qui préservent durablement la terre tout en protégeant les plantes. Ils s’imposent comme la solution à la fois naturelle, efficace, économique et décorative.

Le paillage ou paillis est une mince couche d’origine végétale déposée sur le sol. Constitué de compost, copeaux de bois, déchets de jardin, paille, il permet à la terre de respirer. Il limite l’arrosage et évite la pousse des mauvaises herbes. À déposer à partir d’avril au pied des plantes dans les massifs afin de laisser le terrain se réchauffer, le sol est ainsi recouvert de matériaux organiques ou de minéraux pour le nourrir et le protéger. L’application va du potager aux arbres jusqu’aux plantes en pot et jardinières. Le paillage naturel et bio-compostable permet de couvrir de grandes superficies.

S’il est fait à partir de coco, il limitera la présence de mauvaises herbes en les empêchant de pousser par manque de lumière. Les avantages se remarquent également par la limitation d’évaporation (40 à 50 % d’économie d’eau), la favorisation de la vie microbienne du sol et l’amélioration de sa structure.

Végécom : provenance et culture éco-responsables

Groupement d’horticulteurs situé en Anjou, les productions de Végécom regroupent des fleurs de jardin et de balcon/terrasse, des plants de légumes et des aromatiques.

Les horticulteurs sont labellisés Fleurs de France et Plante Bleue. Ces deux labels officiels garantissent la provenance et une culture éco-responsable (environnementale et sociétale). Les plantes sont vendues dans les magasins spécialisés (ouest de la France et région parisienne) sous la marque Jardin de Loire®.

Les aromatiques sont une spécialité. S’agissant de plantes destinées à la consom- mation, Jardin de Loire® a été la première marque à proposer des aromatiques prêtes à consommer. Elles sont cultivées selon les normes de sécurités des produits alimentaires avec la labellisation internationale GlobalG.A.P.

Les aromatiques regroupent toutes les utilisations : pour salades (aneth, basilic, ciboulette, persil…) ; pour grillades (sauge, romarin, thym, sarriette, hysope…) ; pour cuisine exotique (menthe, verveine citronnelle, coriandre…) ; pour desserts (lavande, rhubarbe, menthe, verveine…).vegecom1-jardiner-eco-responsable-maison-et-jardin

Jardin de Loire® propose aussi des plantes pour infusions (camomille, mélisse, menthe, thym, verveine…) ainsi que des plantes à la saveur étonnante : l’ail des ours, la plante Cola, le Lippia dulcis (plante sucrante sans calorie), le Mertensia dont les feuilles ont le goût iodé de l’huître, le Rungia au goût de champignon.

Jardin de Loire® pense également aux petits coins de jardin. Les légumes sont proposés en pot individuel. Vous trouverez aussi des jardinières d’aromatiques : trio de basilic, aromatiques spéciales salades, mélange pour barbecue…

Pour en découvrir plus sur les producteurs des plantes ‘Jardin de Loire’® : www.vegecom.com.

Amender : pour une meilleure terre

Les amendements, matériaux apportés au sol, sont utilisés en agriculture et pour le jardinage pour améliorer les terres et les rendre plus productives. Certains amendements, tels que le compost ou le fumier, jouent un rôle mixte d’amélioration de la structure du sol en le rendant plus léger ou plus lourd et d’amélioration de sa fertilité par apport d’un produit fertilisant riche en éléments nutritifs. Ces amendements organiques mixtes agissent également sur la vie microbienne du sol. Ces types d’amendements sont parfois assimilés à de simples engrais mais ils ont bien un rôle mixte de fertilisation et d’amé- lioration de la structure physique du sol. L’un des amendements les plus connus est la chaux, utilisée pour réduire l’acidité des sols.

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Terra Fertilis. Amendement organique 100 % végétal et 100 % écologique. Le Terra Fertilis, charbon végétal, un rétenteur d’eau performant, améliore la nutrition et les conditions de croissance des plantes, des fleurs et du gazon.

 

Engrais ou amendements ?

Fertiliser un sol permet de le préparer au mieux à la culture de végétaux. On peut le faire de deux manières pour jardiner éco-responsable :

Avec des engrais qui apportent des nutriments au sol.
Véritable activateur de croissance, l’engrais constitue un apport primordial de nutriments pour de beaux fruits et légumes, sains et savoureux. Mais on pourra limiter leur apport si le sol est bien préparé et enrichi avec un engrais de fond. En jardinage, les engrais assurent une bonne croissance des plantes, un bon fleurissement et un bon développement. Présenté sous diverses formes : liquide, en granulés, en poudre, en bâtonnets, en galets, en gel… un bon engrais est forcément composé de trois éléments principaux dans des proportions et des concentrations variables selon la marque et les plantations auxquelles il est destiné : l’azote (N) assure le développement des tiges et des feuilles ; le phosphore (P) induit une floraison précoce, favorise la fécondation et offre une belle résistance aux maladies ; le potassium (K) apporte un goût sucré aux fruits, contribue à la croissance des légumes-racines et accroît la rigidité des tiges. Selon les marques, des oligo-éléments comme le fer, le manganèse, le cui- vre… et des éléments nutritifs comme le magnésium, le calcium, le soufre, peuvent être incorporés à faible dose selon les besoins propres de chaque plante. Pour un jardin ou des plantations éco-responsables, privilégiez un engrais vert. Il s’agit de plantes à croissance rapide type luzerne, trèfle, moutarde, colza… semées puis enfouies afin de fertiliser le sol. Véritables alternatives, les engrais verts enrichissent et protègent le sol tout en attirant les insectes auxiliaires au potager.

Avec des amendements organiques qui améliorent la structure physique du sol. Pour cela, rien de mieux que le compost, le fumier ou les terreaux. Mais attention, tous n’ont pas les mêmes propriétés nutritives. À vous de choisir ceux qui conviennent le mieux en fonction de vos cultures et déchets recyclables :

– Le compost. Issu du recyclage des déchets ménagers, il se mélange à la terre.

– Le lombricompost. À faire soi-même : mélangez épluchures, restes de fruits et légumes, marc de café, coquilles d’œufs à des lombrics qui vont décomposer la matière organique. Associé à du compost, vous pourrez enfouir ce lombricompost dans la terre d’ici à quelques mois. – Le fumier d’animaux. Issus des excréments, il offre une importante fertilisation grâce essentiellement à l’urine, riche en potassium et azote. À utiliser donc en petite quantité.

– Le terreau de feuilles. Ramassez les feuilles mortes tombées sur le sol, mettez-les dans un récipient et laissez-les pourrir au moins pendant deux ans.

Des terreaux adaptés pour jardiner éco-responsable

Les végétaux ont des exigences identiques, qu’ils soient en pot ou en pleine terre. C’est l’environnement dans lequel évoluent leurs racines qui diffère sur le plan de la nutrition, de l’aération, de la disponibilité en eau… Pour leur assurer une croissance optimale, leur support de culture doit donc être adapté. Les plantes cultivées en pleine terre bénéficient d’un espace illimité, idéal pour la croissance de leurs racines, d’une activité micro- biologique intense et d’éléments nutritifs contenus naturellement dans le sol… Ce milieu de culture stable doit cependant être entretenu régulièrement afin d’optimiser sa fertilité. Quant aux plantes en pots, bacs ou jardinières, elles croissent en zone confinée avec, pour corollaire, un espace restreint pour le déve- loppement de leurs racines, un risque potentiel de stress hydrique, peu ou pas d’échanges gazeux… Il est donc important de leur créer un environnement favorable.

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Scotts. Nirvana, Voodoo et My Happy Garden, 3 nouvelles gammes de jardinage urbain.

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Récupérer : l’eau du ciel, 100 % naturelle

93 % de l’eau consommée à la maison sont utilisés pour l’hygiène corporelle, les sanitaires, l’entretien tel que le nettoyage et l’arrosage et les tâches ménagères. Les 7 % restants sont réservés à la boisson et à la préparation des aliments. Pour une gestion durable correcte, il faut garantir par des moyens techniques performants et économiques le retour au milieu naturel d’une eau dont les qualités satisferont les exigences sanitaires et envi- ronnementales. Pour cela, le récupérateur d’eau permet d’offrir aux plantes une eau directement tombée du ciel, sans calcaire et 100 % naturelle. Le non traitement de cette eau permet aussi de réaliser des économies d’énergie.

Désherber : l’eau bouillante comme alliée

C’est sans doute le système de désherbage défoliant le plus simple, le plus efficace, le plus économique, le plus ancien et ayant le moindre impact sur l’environnement. Pour désherber à l’eau bouillante, il suffit de récupérer l’eau de cuisson des légumes, des pâtes, du stérilisateur à la période des conserves, au lieu de la jeter dans l’évier. L’eau bouillante convient bien pour le désherbage des pavés, gravillons, dalles, allées en terre battue ou en sable stabilisé (mais pas dans les parties cultivées). L’eau de cuisson des légumes est adaptée pour de petites surfaces faciles d’accès depuis la cuisine. Des interventions régulières (trois à cinq par an selon les années) sur des plantes encore jeunes sont plus efficaces que des interventions tardives sur des plantes déjà bien installées.

La permaculture c’est quoi ?

Dans un potager, l’élément principal est le sol. Support des cultures, il apporte tout ce dont les plantes potagères ont besoin pour se développer et offrir au jardinier une récolte de qualité et à rendement intéressant. Ainsi, soigner son sol c’est soigner ces légumes.
Le concept de permaculture caractérise un potager qui imite un écosystème en équilibre dans lequel les légumes se ressèment à leur gré, selon leur propre rythme et bien sûr, pas en ligne. Elle se pratique sur des buttes de terre. Celles-ci ne doivent jamais être retournées ni nettoyées des herbes inopportunes. Si on les retire, on doit les composter sur place. Opter pour la permaculture au potager c’est choisir un jardinage durable. Pour cela, on évite d’arroser et de labourer ; on récolte ses graines ; on amende le sol sans intrants ; on soigne les légumes avec des purins végétaux.

Résultat : une production beaucoup plus abondante qu’en potager classique ou au carré avec une esthétique libre et foisonnante.

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Jardiland.

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